Culpabilité, voilà un mot qui pèse lourd sur les épaules d’une personne. Je porte cette charge depuis des années et j’ignore d’où elle vient. Je peux culpabiliser pour presque tout, mais principalement, parce que je ne m’entraine pas, je me suis accordé une gâterie, ou parce que je n’ai pas envie de faire un truc.

Aujourd’hui, je me suis accordé un petit morceau de gâteau au sucre à la crème.  Je me sens mal de l’avoir engloutie, je me sens mal de ne pas sortir courir ou m’entrainer à la maison pour le brûler. Je me sens coupable de l’avoir mangé, parce qu’hier je m’étais promis de faire attention à ma consommation de sucre.  Il suffit que je prenne une décision pour que le lendemain j’aille à l’encombre celle-ci.

Je suis trop extrémiste, je voudrais changer du jour au lendemain sans connaître de petites rechutes occasionnelles. Je voudrais tellement appliquer la close 2-7-9 sans problème, mais justement, le problème c’est que depuis trop longtemps je vie avec l’insatisfaction de qui je suis. Je cherche constamment la perfection tout en étant consciente que ça n’existe pas.

Je me suis surprise l’autre jour à être en admiration sur des photos prises de moi il y a 5 ans. Lorsque je réfléchis, je réalise que je n’étais pas heureuse et désirais améliorer plusieurs points sur mon apparence. Pourtant moi, aujourd’hui, c’est l’apparence que j’aimerais avoir. J’ignore qui a dit ça, mais il ne faut pas envier le passer et crée son avenir. Jillian Michaels a dit dans l’un de ses excellents livres (que je n’ai pas fini d’ailleurs) arrêter de regarder le passer, parce que vous allez le recommencer plusieurs fois.

En écrivant, je réalise que je ne dois pas culpabiliser et me dire que je mène un combat difficilement contre moi-même.  J’ai échoué et je ne suis pas parfaite, donc j’ai droit à l’erreur. Mon objectif sera de faire attention pour le reste de la journée et tenté de faire un 15 minutes de stair question de diminuer mon niveau de culpabilité.

PHRASE DU MOMENT : J’ACCEPTE D’AVOIR SUCCOMBÉ À LA TENTATION ET JE TENTE DE ME REPRENDRE JUSQU’À LA FIN DE LA JOURNÉE.